Aujourd’hui avait lieu l’événement pour lequel je me suis entraînée tout l’été, le Marathon Oasis de Montréal maintenant affilié à la Série Rock’n Roll, au cours duquel j’ai couru le demi.
C’était ma 10ième course officielle, mon 4ième demi-marathon. À ma première présence à Montréal il y a deux ans, j’ai arrêté le chrono à 2h03 et des poussières. Aujourd’hui: 1h59… Même si chaque fois que je m’inscris à une course je sais dans quoi je m’embarques, je suis toujours surprise de voir combien les éléments externes en font des événements uniques et imprévisibles. Les excellentes prestations des divers groupes dispersés le long du parcours ont apporté une belle ambiance et nous faisaient oublier combien le vent froid était mordant à quelques endroits.
C’est certain que courir sur une fasciite plantaire bien installée n’a pas été de tout repos, et il a fallu que je me parle pour franchir les derniers 4 km (durant lesquels se cachaient toutes les côtes du trajet!) Je crois bien avoir tout donné ce que j’avais pour cette course. Il y a tant d’énergie que notre corps a en réserve pour un événement donné, et je n’ai pas économiser la mienne aujourd’hui. Est-ce que j’avais visé moins de temps? Et bien oui. 2 minutes de moins. Ce sera pour une prochaine. J’ai des devoirs à faire et des stratégies à réviser c’est certain. Peut-être un jour est-ce que j’arriverai à faire un temps dont je serai réellement fière (selon mes exigences!) mais en attendant je vais me contenter d’être heureuse de ne jamais abandonner malgré les difficultés. Il faut le franchir ce fameux fil si on veut rapporter le p’tit bout de métal qui nous attend au bout!
