Je suis en vacances en Floride. Depuis une semaine, mes courses se font sous les palmiers et le soleil du sud. Il y a pire que ça! Mais, Oh boy! Il y a des matins plus difficiles que d’autres! Veille de Noël, je me lance dans un petit 5,5km avant d’aller à la plage. Le soleil est au rendez-vous, South Beach m’attend à Miami, je «squeeze» donc une course tôt le matin avant d’enfiler mon bikini. À la moitié du chemin, je marche trop près de la bordure du trottoir et, horreur, je me tords la cheville gauche. La chute qui s’en suit se fait au ralenti… Je tombe et m’étale de tout mon long sur le trottoir. C’est mon côté gauche qui absorbe tout le choc et je n’en reviens simplement pas d’être étendue là. Après le choc du moment passé, je bouge ma cheville avec apréhension. À ma grande surprise (et surtout avec soulagement) je constate qu’il n’y a aucun dégât. Je me lève, marche un peu, reprends la course. Seulement un peu de peur, surtout à 7 semaines de mon prochain demi-marathon!
Et c’est là que la douleur se réveille. Mon bras gauche est en feu, mon épaulefait mal, mon petit doigt prend une couleur bleutée inquiétante, et ma hanche est inconfortable. 5 pieds 8, c’est un peu grand pour prendre un tel plongeon sans créer de dommage! J’aurai sauvé ma cheville, mais je vais devoir endurer quelques inconforts pour les jours à venir! Je viens de me donner tout un look en maillot de bain pour arpenter les plages de la région… Je crois que je vais prendre un petit congé demain. Il faut croire qu’il m’en reste encore à apprendre avant de devenir une coureuse d’élite. Comme dirait mon père: c’est pas toujours drôle la vie d’artiste quand on n’est pas vedette!
100facon 