Petite course matinale, et il semble que 9h à 10h était une heure très populaire pour courir sur la piste cyclable aujourd’hui. J’ai croisé des coureurs et des coureuses de tous âges, des étudiants entre deux cours, des retraités, et d’autres probablement seulement en congé comme moi. En tout, c’est autour de 15-20 personnes sur un 5km, ce qui est beaucoup à cette heure. L’appel des derniers jours de chaleur avant l’automne peut-être… Peu importe, nous avions tous eu la même idée, chausser nos souliers de course et parcourir quelques kilomètres.
Si nous étions tous sur cette piste liés par une même activité, pourquoi cette grande indifférence? J’ai souri à tous et toutes, sans exception, et seul deux jeunes filles se sont donné la peine de regarder dans ma direction et me retourner un timide sourire. Pour les autres, un regard fixe sur l’asphalte droit devant eux, ou une envie subite de regarder leur montre. En bon québécois, «c’est assez poche». J’ai eu la chance de courir un peu partout dans les dernières années, en dehors du Québec et du Canada, et je suis toujours agréablement surprise de voir combien les coureurs d’ailleurs sont sympathiques. Il y en a qui vont même jusqu’à se souhaiter un bel entraînement, ou commenter sur le temps: «Belle journée pour courir n’est-ce pas?» Qu’est-ce qui cloche ici?
Coureurs et coureuses de par chez-nous, je vais vous apprendre une grande nouvelle. Êtes-vous bien assis? Ça va peut-être vous prendre par surprise… SOURIRE N’USE PAS VOS CHAUSSURES PLUS RAPIDEMENT. Sourire n’a même pas une incidence sur votre temps de course non plus. En souriant, nous utilisons 17 muscles. Ce mouvement si simple permet de libérer des substances dans le corps qui vont le détendre et lui apporter un sentiment de bien-être. Et quand le corps se sent bien, il fonctionne mieux. Des études ont démontré que les gens qui sourient sont perçus comme étant plus beaux et plus jeunes. Imaginez si vous souriez en courant! Plus beaux, plus jeunes, et en santé, c’est tout un trio non?
Je l’ai toujours fait, et je vais continuer même si plusieurs de mes sourires resterons sans réponse. J’aime penser qu’un jour, le sourire deviendra le signe complice à travers la communauté de coureurs, comme les motocyclistes qui se saluent sur la route, ou les chauffeurs d’autobus qui se croisent avec un signe de la main. Que nous courions pour un entraînement de marathon, pour un 5km ou pour le plaisir, avec les derniers vêtements techniques à la mode ou les premiers vêtements trouvés dans un coin de tiroir, prenons le temps d’approuver les efforts des autres par un geste tellement simple. L’instant où deux sourires se rencontrent est un petit bonheur instantané, ne laissez pas mourir un sourire. Essayez-le, surtout si ce n’est pas naturel pour vous. Comme tout autre discipline, il faut s’entraîner pour devenir meilleur. Je vous le promets, vous ne pouvez pas regretter de donner un sourire. Dans le meilleur des mondes, vous en récolterez en retour. En forgeant on devient forgeron; en souriant on devient… heureux!

C’est tellement vrai. Dans un groupe de course il y a eu une discution dernièrement sur le sourire et quelques personnes disaient que s’ils ne souriaient pas c’était qu’ils étaient trop concentrés. Même concentré et avec ma musique, je vois les autres courreurs, marcheurs et cyclistes. Je leurs souries, leurs fait un petit hochement de tête, de main ou je leur dit bonjour. Çca me fait autent de bien à moi.
Merci pour ce message 🙂
Moi je vie à Paris , et ici surtout pas de sourire, de façon générale.
Mais surprise la semaine dernière j’ai eu droit à un sourire .
Donc ne perdre pas espoirs .
Je suis dans votre équipe! La prochaine tendinite que je vais avoir en courant est celle du sourire fendu jusqu’aux oreilles!